«A la fin de la scolarité obligatoire, mes parents ont décidé que je travaillerais à la poste; à l'époque, les enfants n'avaient pas leur mot à dire et obéissaient … J'ai eu la chance de pouvoir "m'émanciper" en faisant mon apprentissage à Genève, puis de partir à Zürich où j'ai travaillé dans l'office d'échange de l'aéroport et, en parallèle, d'être sélectionné pour l'avancement dans l'armée. Ce qui m'a donné confiance en moi et convaincu de travailler dur pour sortir d'une condition professionnelle trop étroite et sans grandes perspectives d'avenir. Ensuite plusieurs opportunités, plus ou moins consenties, m'ont permis de progresser.»